On croyait que tout avait été dit sur les designs d’implants… Une thèse récente réalisée par Ilana Gabai Reina revient sur les principes fondamentaux de la cicatrisation osseuse pour comparer les performances de différents profils d’implants dentaires. L’étude recommande une optimisation de la topologie des implants pour la création de poches de cicatrisation. C’est précisément le cas de l’implant iBone dont le corps a été réduit pour obtenir ces poches.
Situées entre les spires et le corps de l’implant, « ce vide à l’interface os/implant sera comblé par la vascularisation en contact direct avec l’implant. Ce contact permet aux ions calciums et phosphores présents dans le sang d’être adsorbés par cette surface constituée d’un oxyde, ce processus aboutit à terme au collage biologique de l’os sur le titane. Cette couche afibrillaire calcifiée, observée in vitro et in vivo va permettre l’adhérence de cellules mésenchymateuses des pré ostéoblastes et des ostéoblastes qui vont initier la cicatrisation osseuse.
D’après la revue Osseointegration of titanium, titanium alloy and zirconia dental implants : current knowledge and open questions Periodontology : « Les implants en titane avec une surface sablée et attaquée par l’acide et la présence de chambre de cicatrisation, similaire à celle utilisée à l’origine par Berglundh et ses collègues, ont démontré une ostéo-intégration significativement plus élevée 2 et 4 semaines après la pose dans la mâchoire de cochons miniatures. » L’implant iBone possède l’ensemble de ces caractéristiques : poches de cicatrisation + sablage + mordançage aux acides pour proposer les meilleures conditions d’ostéointégration.